Avis basé sur le premier tome:
Dans The Breaker on fait la rencontre de Shinwoo un élève martyrisé par ses camarades de classe. Sans défense il n'a d'autre solution que d'encaisser les coups, tête basse. Mais c'est sans compter sur l'arrivée d'un nouveau professeur. Aux premiers abords plutôt simplet d'esprit et dragueur professionnel, Shinwoo va très vite découvrir qu'il s'agit également d'un homme habile et puissant et qui possède une excellente maîtrise des arts martiaux. Après avoir filmé son professeur mettant hors de nuire une bande de malotrus, Shinwoo décide de faire du chantage à ce dernier pour qu'il lui apprenne à se battre. Contraint d’accepter, Chunwoo devient donc le professeur d'arts martiaux de Shinwoo. Mais ce dernier est loin d'imaginer la vraie nature de son professeur et du pouvoir qu'il détient. Et, pendant ce temps, dans l'ombre, d'autres forces se mettent en marche...
Ce premier tome de The Breaker est, pour sa grande majorité, un tome de présentation des deux personnages principaux et de mise en place du contexte. On apprend à connaître Shinwoo, sa faiblesse face à ses camarades de classe et sa volonté de progresser et surmonter sa faiblesse pour se protéger, lui, et son entourage. D'un autre côté, on apprend à connaître son nouveau professeur et ses multiples facettes. Parce que quand il s'agit de Chunwoo, l'expression "ne pas se fier aux apparences" prend tout son sens.
Dans l'ensemble j'ai plutôt bien accroché à l'histoire, ce n'est pas un coup de cœur pour ce premier tome mais ce n'est pas une déception non plus. C'était une lecture agréable. Mais, comme dit précédemment, ce tome sert surtout de mise en contexte et sa lecture seule n'est pas suffisante pour se forger un avis concret. Je pense qu'il faut avoir lu au moins les trois premiers tomes pour avoir un réel avis sur l'histoire. On peut cependant retenir que l'auteur semble savoir où il va et qu'il jongle à la perfection entre le côté humoristique du personnage de Chunwoo et son côté plus sérieux vis à vis des secrets qu'il semble cacher.
Je ne me suis pas encore particulièrement attachée aux personnages, quels qu'ils soient, même si j'ai un légère préférence pour Chunwoo. Mais c'est un détail qui ne m'inquiète pas trop, en dix tomes, je pense que j'aurais le temps de me trouver des petits chouchous et je préfère largement rester neutre vis à vis des personnages plutôt que de me retrouver face à un personnage qui commence à me casser les pieds dès les premières pages du premier tome. (J'avoue avoir eu peur que ce ne soit le cas de Shinwoo mais ça va, même s'il m'a fait grincer des dents, je ne l'ai pas trouvé trop tête à claques.)
La fin du tome soulève des questions et incite fortement à la lecture du second. C'est à ce moment, à mon sens, que l'histoire devient réellement captivante et prend une tournure des plus intéressante. En bref, mon avis pour ce premier tome est plutôt neutre et j’attends d'avancer dans ma lecture pour donner un avis bien plus précis et détaillé.
Côté dessin j'ai eu un peu de mal à accrocher, il n'est pas hideux ou quoique ce soit du genre mais ce n'est pas le genre de dessin qui m'attire. Du moins pour ce premier tome, je ne doute pas que le dessin à dû évoluer au cours de l'histoire. Bien que ce ne soit pas le genre de dessin que j'apprécie forcement en règle général on s'y habitue très bien. Cela n’empêche en rien de se plonger dans l'histoire et il ne faut pas nier que le trait de Park Jin-Hwan colle à la perfection à l'histoire.
Avant de conclure cet article j'aimerais faire une petite parenthèse sur le coffret intégral des éditions Meian. C'est grâce à leur réédition que j'ai pu connaître ce titre, n'en ayant absolument jamais entendu parler auparavant. Et je dois bien avouer que c'est l'aspect visuel du coffret intégral qui m'a attiré en premier (et le résumé par la suite...).
Je trouve ce coffret vraiment très beau (et plutôt résistant à priori ce qui n'est pas pour nous déplaire) et vraiment attirant dans le sens où les yeux se posent facilement dessus. Le choix des illustrations et des couleurs est vraiment bien pour un rendu très satisfaisant. A l'intérieur en plus des dix tomes que composent la série, on peut également trouver 4 ex-libris très jolis et de bonne qualité ainsi qu'un poster reprenant l'illustration de la jaquette du tome un qui, ne nous le cachons pas, envoie du lourd et enfin un Artbook. Cet Artbook de très bonne qualité nous offrent une certaine quantité d'illustrations et même si, comme je l'ai dis un peu plus tôt, ce genre de dessin n'est pas celui que j'apprécie forcement en règle générale, je serais de bien mauvaise foi si je disais que je n'avais pas apprécié les illustrations. Elles restent très belles et j'ai passé un bon moment à feuilleter chaque illustration de cet Artbook. Merci Meian, on apprécie tout le boulot fournit pour cette réédition !
En définitive, si vous hésitez encore à commencer cette série je ne peux que vous inviter à le faire puisqu'il n'y a pas de gros points négatifs à citer pour le moment, dans ce premier tome. Et si vous avez arrêté votre lecture à ce premier tome je vous invite encore plus fortement à lui laisser le bénéfice du doute et d'essayer quelques tomes suivants parce qu'au risque de me répéter pour la énième fois, ce premier tome est lui d’être suffisant pour se faire un avis juste sur l'histoire. Pour ma part, je serais au rendez-vous pour la suite ! Et j'ai plutôt hâte de voir comment ça va évoluer!
Sur ce bonne (re)lecture et surtout n'hésitez pas à nous faire part de vos impressions concernant The Breaker en commentaire !
Pour de courts avais sur les tomes intermédiaires n’hésitez pas à jeter régulièrement un œil mes réseaux sociaux. Sinon, on se retrouve ici dans quelques temps pour un compte rendu sur la série dans son intégrité !
Diablement,
Akutaku.
Ajouter un commentaire